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Brésil |  FRIGORÍFIQUES  | DOUX

   

EN DIÁLOGO

 

Avec Elton Weber

« Les problèmes continuent

avec DOUX »

 Les producteurs façonneurs de Rio Grande do Sul n’ont pas été payés depuis 140 jours. 

 

Le problème de retard dans le paiement des producteurs façonneurs qui réalisent l’élevage de volailles et de porcs pour la transnationale française ne date pas d’hier.

 

Elton Weber, président de la Fédération des Travailleurs de l’Agriculture (FETAG) a expliqué à Sirel que « cette situation a commencé il y a trois ans, et c’est une constante pour ces producteurs ».

 

C’est pour cette raison, a continué Weber, que le mardi 17 dernier nous avons réalisé, au siège de la Fédération, une Assemblée qui a réuni plus de 700 producteurs et lors de laquelle il a été décidé, avec l’Association de Producteurs Intégrés, de demander l’intervention du Gouvernement de l’État dans ce conflit.

 

Actuellement, plus de la moitié des façonneurs qui produisent pour Doux Frangosul n’ont pas été payés depuis environs 140 jours, or à travers le gouvernent de l’État il existe une disposition qui permet d’intercéder auprès de la transnationale et son siège en France dans le but de remédier à la situation.

 

Interrogé sur l’attitude adoptée par l’entreprise, Weber  a exprimé que « la FETAG a mené en permanence des négociations avec la compagnie mais il a été impossible de faire que celle-ci consente à payer les producteurs.

 

La mobilisation du 17 janvier dernier s’est étendue jusqu’au siège de Doux-Frangosul  à Porto Alegre ; avec cette mesure nous cherchons à faire en sorte que l’entreprise revoie cette affaire et qu’elle paie rapidement les sommes dues.

 

Il est primordial de trouver une solution à cette situation une bonne fois pour toutes car des milliers de familles dépendent de la production de volaille et de porcs dans la région », a-t-il souligné.

 

Selon le dirigeant, si Doux  ne paie pas dans les plus brefs délais ne serait-ce qu’une partie de ce qu’il doit aux producteurs indépendants intégrés, ceux-ci arrêteront d’abriter les animaux comme mesure de pression.

 

  GALERÍA FOTOGRÁFICA  

Á Montevideo, Amalia Antúnez

Rel-UITA

19 de janvier de 2012

 

 

 

 Foto: FETAG-RS

 

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